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Journal de bord d'un mec

7 février 2010

la vie ?

Bonjour lecteur.

Après une grosse absence, due non seulement à un manque d'inspiration chronique, mais aussi à une flemme absolument terrible, me revoilà.

Mais, cette fois-ci, je ne m'appuierais sur aucun fait d'actualité en particulier.

Ma réflexion commence par un constat : l'homme ne pense plus à la mort. Il ne pense plus à ses aïeux, ne Image_de_la_mort_marrainefleurit plus les tombes de ses parents. Il ne fait plus cela parce qu'il ne pense pas à sa mort. Combien d'enfants rendent visite à leurs parents ? Combien de petits enfants connaissent leurs grand-parents ? Ces questions sont aujourd'hui absurdes, car l'avenir réside dans internet, les services, la bourse et l'industrie. L'homme a l'impression de plus avoir besoin de ses parents, de ses racines. Il se coupe de sa famille comme un nourrisson qui se couperait lui-même son cordon ombilical avant de s'enfuir par la fenêtre.

photoAncetreL'uniformisation des cultures y est sûrement pour beaucoup. La façon d'honorer les anciens est en réalité le fondement de chaque peuple, sa raison première d'être. S'unir pour affronter la mort. La tendance au sein de la race humaine est au mélange, soit. C'est sûrement une bonne chose. Mais si la mémoire de mon arrière grand oncle avait tout à fait sa place dans les coutumes de mes aïeux, quelle est-elle au XXIième siècle, entre fessebouc et mcdo ? Néant. Que dalle. L'oubli, le bannissement.

Si on ne pense pas à la mort, on ne pense pas non plus à sa vieillesse, à part dans un but purement pratique : mettre du fric de coté pour aller crever au soleil, avoir un semblant de fin de vie agréable. Seulement, si mes petits enfants ne me connaissent pas, et que je sens ma fin approcher ; à qui profitera l'expérience que j'aurais acquise pendant tout une vie ? A l'infirmier qui poussera ma chaise roulante à l'heure du souper ? Si la sagesse des vieux ne se transmet plus aux jeunes, à quoi sert la vie ? A prendre son pied, chacun de son coté ? A se voir casé dans la case "boulet de la société" dès l'âge où on ne peut plus travailler ?

Dolmen_La_Roche_des_F__es__Ess____France_

Curieux retour en arrière, non ? A l'heure de l'iPod nano gigaplus GPS et de la télévision numérique grand écran son dolbi prologique digital laser 17*178 en 76ème de dB, nous voici revenu avant cro magnon, à l'époque du chacun pour sa pomme. L'homme revenu une pauvre larve insouciante et prétentieuse qui pense pouvoir se rajeunir indéfiniment, mais qui au final est aussi faible devant la puissance de la nature que ses ancêtres.

Livres_des_morts_photo1

Se souvenir des anciens et honorer ses parents, c'est de plus se tourner vers l'avenir, se concentrer sur ancetre_3l'héritage que l'on laisse en partant. C'est penser à ceux qui resteront. Je pense d'ailleurs que c'est en ne prenant conscience de la mort qu'au dernier moment, lorsqu'on est directement concerné, pour un proche ou pour soi même, que l'on accentue la peur de cet évènement, qui pourtant est aussi inévitable que l'hiver. Reste à discerner ceux qui mettent un manteau dès qu'il fait froid de ceux qui se croiront toujours en été, jusqu'à crever qomme des misérables, dans l'ignorance et l'anonymat le plus parfait.

Pour finir, replacer la vie dans son contexte, c'est sortir de la perspective égoïste qui fait foi de nos jours. Peut être que c'est cela le problème. L'homme a de plus en plus peur de faire face à ses vices et ses faiblesses, qui ont pourtant toujours été à peu près les mêmes. Refusant de les combattre et d'instruire les jeunes contre ces derniers, il condamne l'humanité à l'ignorance perpétuelle. C'est glauque.

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4 novembre 2009

Qu'est-ce qu'être français ?

"Pour vous, qu'est-ce qu'être Français ?", question posée par notre cher ministre de l'identité nationale, j'ai nommé Eric Besson. Si vous voulez y répondre, je vous y encourage, rendez vous sur :

http://www.debatidentitenationale.fr/participation/pour-vous-qu-est-ce-qu-etre/?res=nok&reserr=3

 

Voici ma réponse à la question :

identit__nationale"Je suis d'emblée choqué par le concept de <<ministère de l'identité nationale>>. En effet, ce concept suggère législation, et donc répression et punition. Peut-on vraiment forcer quelqu'un à se sentir français ?

Non. Le sentiment d'identité nationale, c'est avant tout un sentiment. On le ressent. On ne peut forcer personne à ressentir. On peut par contre l'y aider, lui créer les conditions qui y sont propices.

Être Français, c'est savoir aimer son pays à sa manière. Mais avant de parler de quoi que ce soit, être Français c'est d'abord aller voter. Comment peut-on penser faire chanter la marseillaise à des gens qui n'accomplissent pas leur devoir de citoyen le plus élémentaire ? Être Français c'est être conscient de l'Histoire, jour après jour, c'est être critique et alerte en permanence.

Tout ce que je pense, c'est que ce n'est pas votre ministère qui me fera me sentir Français. C'est tout 507px_France_Flag_Mapnotre gouvernement, du premier ministre au dernier secrétaire d'état. C'est l'attitude de notre président qui devrait me faire sentir fier d'être Français...

Car pour moi, être Français, c'est finalement cela : être fier de son pays, qui a su choisir les droits de l'Homme, la liberté, l'égalité... Un pays qui, fort de ses siècles d'Histoire, peut aujourd'hui accueillir et faire profiter de ses acquis. Un pays qui est riche de ses différences et de ses cultures. Un pays qui doit se tourner vers le monde."

EDIT : Cette réponse n'apparaît pas sur le site. J'ai été tout bonnement censuré :-) Après on viendra nous expliquer que les français ont dit ci ou ça... et ben moi je serais pas d'accord ! Et je ne suis pas seul à avoir été victime de ce pitoyable muselage. Des plaintes continuent d'affluer...

20 septembre 2009

Jeu de main, jeu de toulousain !

Triste défaite, s'il en est. 7ème journée du Top14, Toulouse se fait aplatir par la botte d'un certain Johnny Wilkinson. Une défaite. Une défaite ?

...

Si l'on considère l'écrasante domination territoriale des rouge-et-noir, en plus du fait 106_wilkinson_toulonque Michalak puis Clerc ont franchi la ligne (essai refusé pour Clerc), je ne dirais pas ça. Non. La clé de la défaite ce n'est pas Toulon. Ce sont bien les fautes de main incessantes qui ont couté cher aux hommes de Guy Noves.

Les toulonnais, à défaut de pénétrer la défense, se sont contentés de gagner de loin. Mouai... Pour moi le rugby c'est jeu, vitesse, courses dans les intervalles, passes dans la défense... les drops sont un outil pour rattraper 3 points en fin de partie. Ils ne CONSITUENT PAS une façon de jouer.

Triste façon de penser : on sacrifie le jeu au profit de la victoire. Triste et archi fausse : Toulouse en fait la maxime_medarddémonstration depuis des décennies. Je reprendrais les mots de la devise du 1er RPIMa : Qui ose gagne. C'est en produisant du jeu qu'on identifie ses points faibles et ceux de l'adversaire. Que l'on fait avancer son rugby (dixit Jean-Claude Skrela). Bref... Tout ça pour dire qu'une victoire sans jeu, c'est moche comme un jour sans pain (quoi c'est pas comme ça qu'on dit ^^ ?).

Mais un tel jeu n'a pu aboutir que face à un manque de concentration indiscutable de la part des joueurs du Stade Toulousain. Et ça c'est moche aussi ! Et tellement frustrant...

En tout cas, pour ce match (Ôôôô joie bonheur), on a eu droit à une dream team de 3/4 qui me fait toujours rêver : à la charnière Jeanba Elissalde et Fred Michalak, aux ailes Heymans et Clerc, au centre la paire d'acolytes Jauzion-Fritz et à l'arrière le brillant Max Médard. Sans compter les avants : Maka, Sowerby, Servat, Nyanga, Dusautoir,... Sans compter que la majorité de ces joueurs sont issus du contre de formation de Toulouse. 2ème leçon au passage donc : on peut aussi jouer sans abuser de "mercenaires".

Alors certes, défaite. Mais au final, Toulouse est, et sera toujours, un esprit, une vision du jeu, une philosophie de l'ovalie. Et ça, même tous les Wilkinson du monde ne pourront rien y faire.

ALLEZ TOULOUSE !

stadetoulousain

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Journal de bord d'un mec
  • Un article (souvent), une réflexion (moins souvent), une conviction (parfois). Périple intellectuel d'un mec qui, tel la truite, remonte la rivière en esquivant les rochers, les troncs d'arbres et les grizzlis, sur fond de rugby, de musique et d'actualité.
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